Affaire Sonatrach - John Crane

Publié le par sonatrach

Additivement à Maghnia Mahra, non seulement je confirme ses dires, mais je dirais que cette affaire est trop grave pour l'honneur de l'Algérie pour que des hommes et des femmes justes puissent se taire devant une injustice qui dure depuis 2005.

En effet, dans cette affaire et contrairement à ce qui a été apporté par la presse, il n y a ni non-respect des procédures, ni pots-de-vins. Malheureusement une idée a été incrustée dans l'imaginaire populaire faisant des cadres de la Sonatrach, tous des corrompus. Dans ce qui est appelé l'affaire John Crane, les cadres sont victimes d'un vrai complot derrière lequel se cache des prédateur confrontés à la résistance de valeureux cadres fils de l'Algérie et qui refusent de mettre leur usines en danger.

Les garnitures mécaniques dont il est question constituent un dispositif essentiel et stratégique pour la sécurité des complexes industriels. Elles permettent d'assurer l'étancheité des machines tournantes (pompes, compresseurs), et ce, entre le fluide véhiculé qui est le gaz et l'atmosphère. On comprend aisément pourquoi les gens de l'exploitation attachent une importance particulière et capitale aux spécifications techniques des garnitures mécaniques et de leurs composants.

 

La vigilance des complexes y est très forte quant à leur choix et à leur fiabilité. Les unités opérationelles de Sonatrach ont toujours été dotés de garnitures mécaniques émanant de le mondiaux, tels John Crane, Flowserve, Burgmann et Eagle.

Ce choix s'effectue déjà au stade de construction des usines, c'est-à-dire durant les projets. A moins d'une étude d'adaptabilité et d'essai sur site, le remplacement d'une garniture mécanique d'origine par une autre marque est très complexe et renferme énormément d'aléas. Une démarche que les exploitant empruntent lorsque la garniture existante est chère ou manque de fiabilité.

Ce changement ne pourrait se faire à ce moment-là qu'avec une grande boite et non pas avec une société d'import -import. On ne joue pas avec la sécurité des usines qui font vivre les algériens, lorsque nous savons que la contrefaçon fait rage actuellement dans l'industrie.

 

Aussi, dans cette affaire, l'entreprise Sonatrach a mis en place un collectif d'avocats à leur tête maitre Brahimi, pour défendre ses cadres. Celà veut dire tout simplement que Sonatrach ne reproche rien à ses cadres et confirme qu'elle n'a subi aucun préjudice, puisque tous les audits commandés par la direction générale depuis 2004, confirment la régularité de la démarche et déboutent les plaignants. Alors comment se fait-il que la tutelle les accuse?

 

Si vous voulez en savoir grattez STI, l'un des plaignants à l'origine de cette affaire et vous trouverez un certain Ait Adjedjou.Cherchez qui sont les Ait Adjedjou et vous comprendrez. Cherchez qui est Rabah Arar, frère d'El-Wali de TARF. Cherchez chez qui l'inspecteur du MEI est allé chercher les prix des garnitures mécaniques en France mais aussi qui est Hocine Chekired, représentant de la nouvelle vague de mafia de Sonatrach.

 

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